Présentation du T700 HORTSON (Part.2)

Alimentation d’une lampe MSD.

Pour fonctionner, cette lampe à besoin d’une alimentation haute tension continue régulée de 380V et d’un ballast qui sert d’amorceur et qui régule la puissance de la lampe.

Le kit MSD avec la lampe, l’alimentation HT et le ballast reste dans un prix acceptable.

Alimentation HT pour lampe de 280W

Ballast pour lampe de 280W

Installation d’une  lampe MSD.

Compte tenu de la forme de la lampe et de son miroir, on pourrait penser simplement la positionner devant la fenêtre comme la lampe halogène de 24V 250W. Le miroir de la lampe n’est pas adapté et le résultat est catastrophique avec une grosse tache noire au milieu de l’écran et une répartition de la lumière désastreuse. Il faut revenir à la solution classique du système à condenseur.

Le T70 a un système optique à condenseur derrière la lampe de 1000W qui va pouvoir être conservé. Ce n’est pas le cas pour le T30.

La contrainte d’une lampe à arc.

Une lampe à arc ne peut pas s’allumer et s’éteindre comme une lampe à filament. A l’allumage il y a un temps de chauffe avant qu’elle ne trouve sa pleine puissance. Lorsque la lampe a été éteinte, il faut attendre un certain temps avant de pouvoir la rallumer. Ces contraintes imposent que la lampe reste allumée du début de la projection jusqu’à la fin de la séance. En conséquence, le projecteur doit posséder un volet d’obturation pour pouvoir couper le faisceau lumineux et la ventilation de la lampe doit être permanente même lorsque le moteur est arrêté.

Le volet d’obturation.

Le T70 possède un volet d’arrêt sur image manuel équipé d’un verre catathermique sur une fine tôle perforée.

Une tôle d’aluminium de 1mm remplace le verre pour faire de ce dispositif un véritable volet d’obturation.

La ventilation.

Sur le T70 lorsque l’on enclenche l’arrêt sur image, le défilement du film s’arrête car le tendeur de courroie moteur s’écarte ne laissant plus active que la ventilation. On pourrait penser que ce dispositif est suffisant compte tenu de la contrainte précédente. Si cette solution répond au cahier des charges, elle n’est à l’usage pas du tout pratique. Prenons l’exemple du chargement du film : Pour vérifier après chargement que tout se passe bien et pour faire défiler l’amorce, il faut faire tourner le projecteur mais sans lumière sur la fenêtre. Le volet ne sera levé qu’à l’apparition de la première image. Le problème est le même à la fin du film.

Un autre exemple avec le ré-embobinage du film qui s’effectue avec la lumière sur l’écran On sent bien avec ces exemples la nécessité d’avoir une ventilation séparée permanente. Heureusement la boîte à lumière du T70 est spacieuse. Il est possible de loger un ventilateur de 80mm qui ventilera dés la mise sous tension du projecteur. La turbine existante sur le moteur est conservée, elle permet d’augmenter le flux d’air pendant la projection.

La boîte à lumière avec sa lampe et le ventilateur. Le miroir est sur le fond de la porte.

Supprimer le miroir d’origine.

d’origine de la lampe ne convient pas. Il faut l’enlever. Pour cela, j’enveloppe la lampe dans un chiffon et je serre le miroir dans un étau jusqu’à rupture. Il ne reste plus qu’à enlever les éclats restants avec une pince.

L’alimentation.

Le coffret d’alimentation de la lampe à arc est extérieur au projecteur. En supprimant la fonction du levier 18/24 ims/s et en le transformant en interrupteur, on commande ainsi l’allumage de la lampe. L’alimentation est raccordée à une prise située à l’arrière du projecteur. Le ballast permet deux puissances de lampe pour économiser la durée de vie. Un ballast de 200W aura une puissance réduite de 160W (-20%) Un ballast de 280W aura une puissance réduite de 230W. J’ai réalisé les deux types d’alimentation qui ont le même schéma de câblage

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