Les dispositifs sonores part 1

Le son optique:

Dès l’apparition du cinéma parlant les dispositifs de lecture furent nombreux, orchestre, disque synchronisé etc… Cependant il faut en retenir deux, la lecture optique du son et la lecture magnétique. En partant de là! On remarque que pour le premier système (lecture optique du son) plusieurs méthode et composant sont employés pour faciliter la restitution du son.

La cellule à gaz et à vide

Les cellules à gaz et à vide assez contraignantes à utiliser font leur apparition dès les années 30 et évoluent très peut dans les décennies qui suivent. Ces systèmes équipe la plupart des projecteurs sonores. On les retrouve sur les premiers Pathé Rural 17.5 et sont depuis longtemps adoptés par les professionnels du cinéma.

La cellule remplie d’un gaz inerte ou vide très poussé qui par application d’une tension devient photo sensible, a équipée bien des appareils amateurs depuis l’apparition des premiers projecteurs comme « le Debrie MB15, MS24, Pathé PS, 16 et 9.5mm, le Heurtiers HSM, OGCF, Hortson (sauf T30/T70), Cinéric(sauf SDC24)  » et Bolex series S2xx …

Elément photosensible sous les références NC5, NC6 pour ne citer que celles-ci elles possèdent en général deux broches , certaines sept broches. Schématiquement on leur applique sur l’anode une tension d’environ 80v réglable par potentiomètre, elles deviennent sensibles à la lumière.

Cependant ces cellules n’ont pas forcément un bon rendement et la plupart du temps l’excitatrice ne dispose pas d’un redressement et le fonctionnement en alternatif fait qu’ à 100hz on récupère des harmoniques du secteur 50hz (voir Debrie, Cinéric par exemple). Sur les appareils Bolex S2XX la cellule à vide est une 90 CG à 7 broches.

La photodiode

Bien plus récente la photodiode(plus tard la photopile) est apparue vers le milieu des années 60 et a complètement changée la qualité du son des appareils de cinéma, d’abord plus rapide et plus simple d’utilisation. On les trouvera sur les appareils 16mm et certains super 8mm. On les retrouve sur les Bell Howell série TQ et supérieur, ainsi que sur tous les appareils 16mm après 1970.

Elle sont la plupart du temps collées sur un support plastic ou métal et placée directement sous le passage du film sauf sur certains modèles de projecteurs ou il faut observer un démontage savant avec un renvoi par prisme (Bolex, Cinegel, Heurtier pour ne citer que ceux là).

Ces dispositifs sont en général très fragiles et se supportent pas vraiment le démontage. On peut cependant les remplacer assez facilement comme sur le Hortson T70, Les Eiki par contre sur les Bell Howell, Bolex et Micron c’est un peut plus délicat.

Bien que l’on parle de photodiodes elles sont assez dur à trouver dans le format utilisé pour le cinéma amateur 16mm et il faudra très certainement opérer quelques adaptations à moins de trouver les cellules d’origine. Sur les appareils Eiki et Hortson le problème ne se pose pas car les support sont amovibles.

les photopiles(solar et autres) peuvent se trouver chez les revendeurs de pièces détachées et si l’on a quelques connaissances suffisantes en électronique il sera aisé de les remplacer sur les Bell Howell, Bolex, Micron par exemple, moyennant beaucoup de démontage avant d’arriver à extraire la cellule d’origine et la remplacer.

A noter que l’on peut utiliser des photodiodes du type BPW34 pour les lecteur 35mm par contre il sera plus difficile de les adapter pour le 16mm car les dimension sont à peut près 5×3 mm.

On remarquera sur le support cellule des modèles RT de chez EIKi l’espace alloué pour la solar.

Lecteur optique et magnétique du Bolex S221

Dans un prochain article on verra les têtes de lecture magnétiques…